L'INFO. Candidat à la présidence de l’UMP, notamment face à un certain Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire ne désarme pas. Invité mardi matin d’Europe 1, le député de l’Eure a confié y aller "avec 10.000 parrainages, dont 46 parlementaires, et beaucoup d’enthousiasme. C’est bien la preuve que depuis trois mois que je suis en campagne, un mouvement s’est créé, un élan pour mettre du neuf à la tête de l’UMP. Tant mieux et merci à ceux qui m’ont apporté leur soutien. Cela fait du bien et cela aide".
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"A la tête de l’UMP, on veut du sang neuf". Y croit-il vraiment face à Nicolas Sarkozy, champion incontesté des sondages ? "J’y crois plus que jamais ! Nous sommes tous portés, les jeunes qui me soutiennent, les parlementaires, les militants etc. Sur le terrain, on me dit : ‘foncez car nous à la tête de l’UMP, on veut du sang neuf’. Cette élection appartient à l’UMP, à ses militants et je suis certain qu’ils créeront une gigantesque surprise."
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"Mettre la poussière sous le tapis, très peu pour moi !" Alors que quatre anciens cadres de la société Bygmalion ont été placés lundi en garde à vue, Bruno Le Maire a assuré, contrairement à Nicolas Sarkozy, que "Bygmalion est une entreprise que je connaissais. J’ai fait campagne pour la présidence de la région Haute-Normandie en 2011. Nous avions fait appel à Bygmalion pour une prestation. Je n’en ai pas été satisfait donc j’ai ensuite changé de prestataire. En revanche, je ne connaissais pas ce que pouvait faire Bygmalion avec l’UMP. C’est une autre affaire et la justice fera la transparence là dessus. Et si je suis élu président de l’UMP, je ferai la transparence totale sur ce qui s’est passé pendant deux ans. Mettre la poussière sous le tapis parce que ça arrange tout le monde, très peu pour moi ! Si nous voulons que l’UMP retrouve sa dignité et sa crédibilité, d’abord aux yeux des militants mais aussi aux yeux des Français, on doit garantir la transparence des comptes dans l’avenir."
Juppé, "un homme drôle, humain". Lundi sur Europe 1, Bernadette Chirac a eu des mots très durs à l’égard d’Alain Juppé. Ce qu’a regretté le député de l’Eure, qui souhaite que "la droite sorte de ces haines cuites et recuites, qui datent de 20 ou 30 ans. Un peu d’air, de renouveau, de liberté ! Je connais très bien Alain Juppé depuis des années. C’est un homme qui est drôle, humain, et qui a une dimension d ‘homme d’Etat."
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Intégralité de l'entretien en vidéo :
Bruno Le Maire : "A la tête de l'UMP, on veut...par Europe1fr