Le MoDem a appelé vendredi à voter "pour les candidats qui sont face" au Front national dimanche au second tour des législatives, en reprochant à l'UMP de ne pas faire de même et en rappelant qu'en 2002, "82% des Français n'avaient pas hésité" face à Jean-Marie Le Pen.
"L'UMP a pris une position qui augure d'inquiétantes choses", écrit le porte-parole du MoDem, Yann Wehrling, dans un communiqué, après la consigne de vote "ni-FN ni-PS" lancée par l'UMP cette semaine, comme aux cantonales de mars 2011.
"Non, il n'y a pas un signe 'égal' entre un candidat du PS ou de l'UMP et un candidat du FN. Le FN n'a fondamentalement opéré aucune mue entre le père et la fille. Les thèses sont les mêmes et rien ne justifie d'ouvrir la porte à toujours plus de discriminations alors même que la période invite à plus de solidarité et de responsabilité", poursuit Yann Wehrling.
Qu'avons-nous fait, tous, en 2002 ? En 2002, 82% des français n'avaient pas hésité. A l'époque, c'était pourtant en faveur de celui qui créa l'UMP. Comment cette même UMP peut-elle aujourd'hui hésiter ?"