Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a, comme prévu, estimé lundi devant le Conseil national (CN) du parti, que les conditions n'étaient aujourd'hui "pas réunies" pour que des communistes entrent au gouvernement, qualifiant le Front de Gauche de "force de pression positive".
Les militants voteront lundi et mardi dans toutes les fédérations communistes sur cette question, avant une décision finale mercredi par 500 délégués PCF lors d'une conférence nationale.
Il aurait fallu "des inflexions importantes au projet présidentiel qui, en l'état, n'est pas susceptible de répondre aux exigences" d'"urgences sociales" sur la relance des services publics ou la hausse du Smic, a déclaré M. Laurent, lors d'une conférence de presse à l'issue du CN, réuni à huis clos. Il faut aussi "s'émanciper des exigences de réductions drastiques des dépenses publiques" et "renégocier le Pacte européen", a-t-il ajouté.