Plusieurs dirigeants du Parti socialiste ont dit lundi ne pas être choqués par le choix de Ségolène Royal de réhabiliter le drapeau français. Lors d'un meeting dimanche à Paris, la présidente de la région Poitou-Charentes, candidate à la primaire PS, s'est entourée des couleurs bleu-blanc rouge, également brandies par une partie des 600 participants à la réunion.
"Les couleurs de la France appartiennent à tous et je ne veux plus que l'extrême droite s'en attribue le monopole", a-t-elle déclaré, reprenant une idée qu'elle avait développée en 2007 lors de la campagne présidentielle, où elle était candidate contre Nicolas Sarkozy.
Pour le sénateur David Assouline, qui assurait lundi le point de presse hebdomadaire du Parti socialiste, ces références n'ont rien de choquant. "Je ne vais pas commenter les campagnes de nos candidats à la primaire socialiste. Il n'y a rien qui me choque dans ces campagnes", a-t-il dit. "Ils utilisent des symboliques, des phrases, des slogans. Je n'ai pas vu de propos contraires à ce qui symbolise notre famille politique socialiste".