Marine Le Pen, la présidente du Front national, s’est exprimée, vendredi sur Europe 1, sur la décision de François Hollande de soutenir la coalition internationale contre l’Etat islamique : "il faut intervenir, mais en soutien logistique, nous ne pouvons pas être en première ligne. Du courage, non. Il faut être logique dans cette politique. La première chose à faire, c’est de s’occuper de la tête, c'est-à-dire le Qatar. On sait pertinemment que c’est ce pays qui aide, assiste le fondamentalisme dans le monde. Il faut rompre les relations diplomatiques et économiques avec ce pays."
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L’eurodéputée frontiste a par ailleurs estimé que même si l’ONU donne son feu vert à une intervention en Syrie, la France devrait attendre "un accord des autorités syriennes. Il faut associer Bachar el-Assad, sinon on œuvre contre la souveraineté et contre les Etats et on commettrait alors la même erreur qu’en Libye : créer un vide de puissance au profit du chaos islamiste."