"Mon programme va d'abord passer par la suppression du pouvoir qui est donné aux marchés financiers", a promis jeudi matin Marine Le Pen sur Europe1. La candidate du Front national a dénoncé le "monopole qu'on leur a accordé pour prêter à l'Etat français". "De cela, ils (les marchés) usent et ils abusent", a ajouté Marine Le Pen, déplorant une "situation inadmissible" qui "pompe depuis 40 ans la richesse des Français".
La candidate frontiste a donc proposé d'"arrêter les plans de renflouement" aux banques. Il faut ramener les banques à leur juste mesure et que les peuples reprennent le pouvoir", a conclu l'eurodéputée.
Marine Le Pen a par ailleurs attaqué avec virulence le PS sur le dossier grec. "Pourquoi on n'entend pas la gauche sur la situation de la Grèce ? Comment est-ce qu'on peut se dire de gauche et accepter ce qui est en train de se passer en Grèce où on assassine le peuple grec, supprime toute protection sociale (...). la gauche n'a rien à dire là-dessus ?", a demandé la candidate du FN. Et cette dernière de pointer du doigt le candidat PS. "Monsieur Hollande est parfaitement d'accord pour les plans d'austérité imposés par la Troïka en Grèce. Il s'est par ailleurs abstenu sur les plans de renflouement, c'est-à dire qu'il a autorisé leur versement. Il faut un moment donné arrêter l'hypocrisie", s'est-elle insurgée.