Invitée lundi à débattre sur Europe 1 avec Jean-Christophe Cambadélis, Marine Le Pen, interrogée sur le décret Montebourg, a jugé "malhonnête de faire croire qu’il ne sera pas sanctionné par l’Union européenne parce qu’on sait pertinemment qu’elle sanctionne ce qu’elle assimile à une rupture de la fameuse concurrence libre et non faussée, le dogme devant lequel ils sont tous à plat ventre. L’UE sanctionnera et lèvera ce décret, et probablement qu’elle condamnera la France, avec des amendes. Et je ne vois pas où est le patriotisme économique ? Empêcher qu’Alstom soit acheté par des Américains pour pouvoir le vendre à des Allemands, je ne vois pas… le patriotisme économique, c’est pour que cela reste français".
Jean-Christophe Cambadélis a alors rappelé à la patronne du FN que le décret Montebourg ne vient pas de nulle part : "nous avons étendu ce que monsieur Thierry Breton avait déjà fait. Et cela n’avait pas été cassé, il me semble ? Nous avons étendu la défense des intérêts vitaux de la France, cela devrait vous plaire !"
Interrogé sur le choix qui sera fait dans ce dossier industriel, Jean-Christophe Cambadélis assure que "nous nous ne faisons rien. Nous pouvons parler de ce qui se fait dans une entreprise de droit privé. Ce que nous demandons, c’est qu’il y ait le maintien de l’emploi et le maintien des centres de décision en France. Attendons les projets !"
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