La présidente du Front national, Marine Le Pen, a exprimé jeudi sa solidarité à l'égard des policiers protestant contre la mise en examen pour homicide volontaire d'un de leurs collègues qui a tué un multirécidiviste en fuite en Seine-Saint-Denis.
La version de la légitime défense invoquée par le fonctionnaire de 33 ans, placé sous contrôle judiciaire, avec notamment l'interdiction d'exercer, a été mise à mal par l'autopsie et un témoignage, révélés par le parquet, selon lesquels la victime a été tuée d'une balle dans le dos.
"Marine Le Pen et le Front National sont solidaires des policiers qui manifestent contre les mesures qui frappent leur collègue de Seine-Saint-Denis", écrit l'un des vice-président du FN, Wallerand de Saint-Just. "Clairement, les magistrats dévoyés du tribunal de Bobigny ont appliqué l'adage de toujours du Syndicat de la magistrature", classé à gauche": "soyez pour le criminel, contre la victime et contre le policier", ajoute le FN. Le Front national soutient une "présomption de légitime défense pour les forces de l'ordre concernant l'exercice de leurs fonctions sur le modèle de la gendarmerie nationale".