A l'issue d'un Conseil de défense réunissant les principaux responsables politiques et militaires, le président décidera ou non d'accroître les dépenses militaires pour maintenir un haut niveau de sécurité après les attaques djihadistes des 7, 8 et 9 janvier. "L'important est d'assurer la sécurité de notre territoire et la sécurité de la France à l'extérieur", estime sur Europe 1 Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
Maintenir le plan Vigipirate ? "Il faudra le maintenir jusqu'au moment où le président de la République décidera que nous pouvons transformer, changer, voire lever le dispositif", assure Bruno Le Roux. Après ces attentats, François Hollande a réclamé de pouvoir disposer d'une force permanente de 7.000 militaires pour contribuer à la sécurité sur le territoire national en soutien des forces de police. "L'Armée a notre soutien permanent parce qu'elle est mise à contribution", insiste le député PS de Seine-Saint-Denis. "Il faut un effort supplémentaire pour notre Armée".
Les "élucubrations extrémistes" d'Estrosi. Christian Estrosi a estimé dimanche qu'il existait en France des "cinquièmes colonnes" de "l'islamo-fascisme" qui "menacent la civilisation judéo-chrétienne". "Le terme qui était le plus critiqué, c'était la 'cinquième colonne'. Cela voudrait dire qu'il y a aujourd'hui sur notre territoire un ennemis invisible. C'est totalement faux", rétorque Bruno Le Roux mercredi matin. "Il n'est pas question de dénoncer ceux qui vivent autour de nous comme étant l'étonnante cinquième colonne. Ce ne sont que des élucubrations extrémistes mais elles sont reprises par Nicolas Sarkozy. Pour combattre le Front national, Nicolas Sarkozy a décidé de le copier".
>> LIRE AUSSI - Hollande devra trancher au Conseil de défense
>> LIRE AUSSI - Cinq attentats "déjoués" en France depuis janvier, affirme Valls
>> LIRE AUSSI - Hollande : "nous sommes toujours sous la menace terroriste"