Polémique libyenne sur le financement de la campagne de 2007 d'un côté, retour inopiné de Dominique Strauss-Kahn de l'autre... L'entre deux tours de la présidentielle se voulait un moment de confrontation des projets des deux candidats en lice mais les attaques personnelles et l'exhumation de vieilles affaires sont finalement au programme.
Coups bas en série
Rien n'est épargné aux électeurs. Après le faux appel de 700 mosquées, de Tariq Ramadan, les accusations de financement occulte de la campagne de Nicolas Sarkozy 2007 par la Libye de Kadhafi refond surface. A droite, on ne se prive pas de mener le procès en incompétence et en laxisme de François Hollande.
Le PS est également embarrassé par le retour de DSK. Entre interview à la presse britannique et apparition surprise à l'anniversaire de Julien Dray, l'ancien patron de FMI semble ne pas vouloir accepter sa relégation au second plan.
Les derniers espoirs d'élever le débat
Avant le vote de dimanche, le 1er mai - plus politisé que jamais - sera une journée à haut risque. A l'agenda également, le débat tant attendu du 2 mai et sur lequel chaque camp fonde beaucoup d'espoirs pour élever le niveau de la campagne.
Les candidat achèveront leur campagne jeudi - François Hollande à Toulouse et Nicolas Sarkozy à Toulon. Il leur reste six jours pour que la campagne ne se résume pas dans les mémoires à l'anti-sarkozysme des uns opposé à l'anti-hollandisme des autres.