L'INFO. Après "Merci pour ce moment" le livre, prochainement dans vos salle "Merci pour ce moment", le film. Le récit de Valérie Trierweiler va en effet être adapté au cinéma par son amie Saida Jawa, l'ex-compagne de Gérard Jugnot. Et si cette dernière assure mardi matin dans Le Parisien que le film ne verra pas le jour avant 2017, l'Elysée est passablement agacé par cette idée.
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Un timing qui pose problème. Les conseillers habilités à parler à la presse se ferment totalement à l’évocation du sujet. Et ceux qui ne le sont pas confirment que le sujet n’a pas été évoqué en réunion, mais osent une boutade sur le casting du film. La réalité, c’est que le timing est une nouvelle fois ravageur. Un ami du président déplore : "d’un non-événement, on va faire un contre-évènement qui écrase la séquence des vœux présidentiels". Encore raté.
"Elle est dans une dépendance affective vis-à-vis de Trierweiler". D'autres se rassurent comme ils peuvent. Comme ce ministre persuadé que le film ne se fera pas. Et d'évoquer la personnalité de la réalisatrice du film Saida Jawad pour justifier son optimisme : "elle est très jeune, tout feu tout flamme et dans une dépendance affective vis à vis de Valérie Trierweiler". Dans Le Parisien de mardi, un producteur proche de François Hollande estime quant à lui que l'annonce de Saida Jawad relève "d'un effet d'annonce pour essayer de trouver de l'argent. Car c'est une chose d'acheter les droits d'un livre pour un film, mais c'est une autre histoire de développer ce film".
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Un mal pour un bien ? Les intimes du chef de l'Etat, les rares qui ont abordé le sujet avec lui, racontent qu’il a parfaitement conscience de la démarche obsessionnelle de l’ex-première dame. "Elle ne te lâchera pas", lui a glissé un de ses amis avant les fêtes. Et le président ne l’avait pas démenti.
Reste une question : alors que la courbe de popularité de François Hollande repart (légèrement) à la hausse, ce film ne pourrait-il pas, in fine, lui servir ? Le sentiment d'un acharnement contre lui ne pourrait-il pas le faire passer pour une victime et susciter chez les Français de la compassion ? C'est ce qu'espèrent certains des confidents du chef de l'Etat.