Le chef de l’Etat a alterné le sérieux et le léger durant sa conférence de presse. Tour d’horizon.
• Sur sa baisse de popularité : "Oui, je regarde les sondages ! Est-ce que je me détermine par rapport à eux ? Non, car sinon je ferai campagne, je ne ferai pas président ! Vous croyez que c’est populaire d’annoncer 20 milliards d'impôts au retour de l’été ? Non, mais je le fais."
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• Sur le conflit au Sahel : "En aucun cas, la France n'interviendra elle-même au Mali" car il ne s'agit pas d'"intervenir à la place des Africains", mais "d'aider les Africains à lutter contre" la menace terroriste.
• Sur sa relation avec Angela Merkel : "La Chancelière et moi-même avons une responsabilité : faire avancer l'Europe. Ce qui compte, c'est pas ce qui se dit, c'est ce que nous nous disons."
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• Son dernier mot : "Si la seule erreur est de vous avoir invité à l'Elysée, je la reconnais et je vous demande grâce et pardon"
• Sur son Premier ministre : Jean-Marc Ayrault a "toute sa confiance" car c’est un homme "sérieux, loyal, dévoué et concret".
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• Sur le rapport Gallois sur la compétitivité : "On m'a dit "il faut faire un choc", ça faisait chic il paraît mais l'économie n'aime pas les chocs".
• Sur l’énergie : "Je ne suis dans aucune addiction. Vous avez remarqué : président normal, président responsable, pas d'addiction à aucune substance!"
• Sur le rapport Jospin : "Ses conclusions, pour l'essentiel, je les fais miennes. Le non-cumul des mandats, nous le ferons"
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• Sur le choix des intervenants : "Je suis obligé de faire l'animateur, monsieur là, puis madame, et après c'est fini"
• Sur la sortie de Manuel Valls à l'Assemblée : "Manuel Valls fait remarquablement bien son travail. Ne perdons pas notre temps, ne nous divisons pas, ne polémiquons pas, ne cherchons pas à utiliser je ne sais quelle phrase à des fins de politique intérieure".
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