Un débarquement, un héros de dessin animé, un pédalo et de l'ennui : Europe1.fr revient sur six mois de petites phrases et une campagne présidentielle.
Voici le top 20 de ces invectives qui ont marqué la course à l’Elysée.
LE TOP 10
1. "Le problème d’image d’Eva Joly, ce n’est pas que son accent, c’est aussi son physique".
Le 28 février, interrogée par Le Parisien, Nadine Morano a sévèrement dézingué le style d'Eva Joly.
2. "Moi qui ai vu en Normandie le débarquement des alliés..."
Le candidat centriste Hervé Morin, 50 ans au conteur, s'est emballé, début janvier, lors d'un déplacement à Nice.
3. "Je veux apporter des réponses, qu’on va regarder avec cette méprisance …"
Après la "bravitude" de Ségolène Royal en 2007, place à la "méprisance" de Nicolas Sarkozy en 2012. Ou "quand nos politiques inventent leur propre langage".
4. "On s'emmerde dans cette campagne" .
Le 30 mars, sur Europe 1, Daniel Cohn-Bendit, soutien d'Eva Joly, a tout simplement dit son ennui. "Je fais une proposition révolutionnaire : on vote tous dimanche et c'est fini. De toute façon, ils vont encore nous dire la même chose pendant trois semaines", a lâché l’euro-député.
5. "I’m not dangerous".
Le 29 février à Londres, François Hollande a tenu à rassurer (la city) en assurant qu’il n’était pas dangereux.
6. "Où est la vérité, quand on fait semblant d’être Thatcher à Londres, et Mitterrand à Paris".
Lors de son premier grand meeting à Marseille dimanche, le 19 février, le candidat Nicolas Sarkozy a décidé d'entrer fort dans la campagne.
7. "Je l’emmerde !"
Tancée par Corinne Lepage, qui estime qu'elle déserte la promesse écologiste, Eva Joly a réagi de manière agacée, le 22 février sur Canal +.
8. "J’arrêterai la politique si je suis battu à la présidentielle".
En mai prochain, "accordez-moi votre confiance ou je quitte la politique", a déclaré en substance Nicolas Sarkozy aux Français, le 8 mars sur RMC/BFMTV.
9. Marine Le Pen est "une semi-démente, qui propose des solutions auxquelles personne ne peut croire".
De Jean-Luc Mélenchon au sujet de Marine Le Pen. Le 19 janvier, lors d’un meeting à Metz.
10. Mélenchon "perd ses nerfs ! C'est quand même pitié de voir quelqu'un qui se présente comme étant le défenseur des ouvriers n'attirer que 2% de leurs intentions de vote."
Marine Le Pen a vivement répondu à Jean-Luc Mélenchon, le 19 janvier.
MAIS AUSSI...
11. "Le déconnonomètre fonctionne à plein tube".
De François Bayrou, le 28 février, raillant alors le projet annoncé la veille par François Hollande de taxer à 75% les contribuables les plus riches.
12. "Eva Joly sera l’accident industriel de l’élection".
Prédiction du ministre Eric Besson, le 8 décembre dernier.
13. "Le point faible de François Hollande, c'est l'inaction. Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu'il aurait réalisée?"
Durant la primaire socialiste, Ségolène Royal donne s'est montré peu tendre envers son compagnon de trente ans.
14. "Pourquoi choisir, pour entrer dans la saison des tempêtes, un capitaine de pédalo comme Hollande ?"
François Hollande est un "capitaine de pédalo" dans la tempête, a estimé Mélenchon, reprochant à l'élu de Corrèze d'avoir choisi une "ligne centriste" pour 2012.
15. "J'ai observé que Jean-Luc Mélenchon est la nouvelle mascotte du Figaro".
Le 29 mars, le socialiste Arnaud Montebourg a appelé Jean-Luc Mélenchon à réfléchir à "l'instrumentalisation de [son] agressivité" par la droite.
16. "Je voterai François Hollande".
En juin 2011 déjà, Jacques Chirac l’assurait : "J'ai beaucoup d'estime pour François Hollande. Je peux le dire, moi je suis le passé mais lui c'est l'avenir : il va être candidat".
17. François Hollande "ce n'est pas le gabarit d'un président de la République".
L’avis de Jacques Chirac n’est pas partagé par son épouse, Bernadette, qui, elle votera, pour Nicolas Sarkozy.
18. "Votre bilan, c’est votre boulet".
De Laurent Fabius à Nicolas Sarkozy, alors que les deux hommes débattaient sur le plateau de Des paroles et des actes, le 6 mars sur France 2.
19. "Il revient sur les lieux du crime".
Manuel Valls s’est monté acerbe au sujet du discours dit de "Toulon II" de Nicolas Sarkozy. Au début de son quinquennat, le président sortant avait promis à Toulon de réformer la finance.
20. "Babar, il est sympathique, c'est le roi des éléphants. C'est l'histoire qu'on raconte aux enfants pour les endormir le soir".
De qui parlait Luc Chatel, le 13 novembre dernier ? De François Hollande.