La Première secrétaire du PS, Martine Aubry, s'est rendue mercredi dans les Hauts-de-Seine pour soutenir deux candidats PS aux législatives, dont son ancien directeur de cabinet, Jean-Marc Germain, affirmant espérer y "conquérir" "trois ou quatre" circonscriptions.
Arpentant dans la matinée les marchés de Châtillon et de Malakoff, Martine Aubry a rappelé que François Hollande "a fait dans les Hauts-de-Seine un très bon score" au second tour de la présidentielle, 49,48% au niveau départemental (53,52% dans la 12ème circonscription comprenant Châtillon, 65,58% dans la 11ème circonscription comprenant Malakoff).
"Il y a plusieurs circonscriptions qui peuvent être gagnées", a-t-elle dit. "Les Hauts-de-Seine bougent beaucoup. On peut en avoir trois, quatre peut-être. Ce n'est plus une terre réservée de la droite, et ce malgré des charcutages" dans le redécoupage des circonscriptions, dit-elle encore.
A chaque électeur, un même message décliné : "Si on veut redresser la France, il faut une grande majorité". Et Martine Aubry d'égréner à chaque fois les propositions de François Hollande sur le logement, l'emploi, l'éducation, etc. tout en affirmant que "rien n'est fait" et qu'il faut "aller voter". "Rien ne serait pire que de continuer avec... les 'autres', si je puis dire", a-t-elle même lâché.