"Assez d'ego, assez d'états d'âme", a déclaré mercredi le vice-président de l'UMP, Brice Hortefeux, qui a clairement signifié que François Fillon serait investi à Paris pour les élections législatives de 2012 malgré la résistance de Rachida Dati.
L'ex-ministre de la Justice, députée européenne et maire du 7e arrondissement de Paris, s'est exposée aux vives critiques de son camp en déclarant dans une lettre ouverte publiée lundi dans Le Monde que la venue du Premier ministre dans la capitale était "une faute triste".