La commission nationale d'investiture de l’UMP doit rendre, mercredi soir, ses arbitrages pour les législatives du mois de juin. Ses choix ne sont pas encore connus, mais certains élus du parti présidentiel ont déjà la certitude qu’ils ne seront pas investis. C’est le cas de David Alphand, 41 ans, conseiller UMP du XVIe arrondissement de Paris, qui a donc décidé de se présenter malgré tout, en tant que candidat dissident contre Claude Goasguen dans la 14e circonscription de la capitale, a appris Europe 1.
Alphand se présentera contre Goasguen
Au nom du "renouvellement" vanté par Jean-François Copé, David Alphand avait déposé sa candidature à l’UMP, en décembre dernier, pour le 14e circonscription de la capitale.
"Ma suppléante Laurence Dreyfuss et moi-même sommes des élus de terrain expérimentés, depuis de longues années dans le XVIe. Et nous considérons que l'arrondissement a besoin de renouvellement et de jeunesse", expliquait-il alors dans les colonnes du Figaro. En vain donc, puisque Claude Goasguen, désormais délégué du club Génération France de Jean-François Copé, a été investi par le parti.
Kuster, Montandon également dissidentes ?
Sa dissidence de Claude Goasguen est la première à être officialisée. Mais pas la dernière. Jointe Brigitte Kuster, jointe mercredi soir par Europe1.fr, a réaffirmé sa volonté d’aller jusqu’au bout dans la 4e circonscription où elle affronte Bernard Debré. Avertissant contre la menace d'absence de femmes UMP députées à Paris, elle revendique son statut de maire du XVIIe.
Valérie Montandon pourrait également être tentée d’affronter, dans la 8e circonscription, Charles Beigbeder, médiatique homme d'affaires, secrétaire national de l'UMP en charge de la "pédagogie de la réforme" et proche du parton de l’UMP, Jean-François Copé.
Quid enfin du cas emblématique de Rachida Dati, tonitruante maire du VIIe, qui réclame tout comme François Fillon la 2e circonscription de la capitale.
Les réponses à ces questions seront connues mercredi dans la nuit ou jeudi matin. Les candidatures, dont 60% ont été tranchées en novembre, seront actées définitivement le 28 janvier, lors du Conseil national de l'UMP.