"La politique de l'immigration en France date du 20ème siècle et nous sommes au 21ème siècle. Il faut la réécrire complètement", a estimé Jean-François Copé dimanche sur Europe 1. Le président de l'UMP a dénoncé l'attitude de François Hollande dans la gestion de l'affaire Leonarda : "il a porté un coup terrible à l'autorité de l'Etat".
"Qu'on ne parle pas d'humanité, le président de la République veut séparer une enfant de sa famille. Qu’on ne parle pas d'autorité, si cette jeune fille devait revenir en France et être régularisée, par la voie du regroupement familial, elle pourrait faire venir toute sa famille", a dénoncé Jean-François Copé. " On n'a jamais vu une situation comme celle-ci traitée comme cela. La seule chose que le président de la République avait à dire c'est que la loi doit être appliquée et que cette famille ne peut pas rester sur le territoire national. C'est un échec terrible pour l'intégration, pour cette famille, pour la République", a-t-il poursuivi.
"Il faut vraiment renforcer le contrôle aux frontières et sortir les pays qui, à l'intérieur de l'espace Schengen, sont incapables de faire leur travail de contrôle", a demandé Jean-François Copé. "La deuxième priorité est qu'une une bonne fois pour toute, on arrête d'être le pays le plus attractif d'Europe en matière sociale pour les étrangers car c'est bien de cela dont il s'agit", a-t-il ajouté.
"Tout cela fait monter le Front National et je ne laisserai pas faire cela. Dans ce domaine, il faudra le moment venu que la droite républicaine remette tout cela sur la table et fasse des propositions comme celle que je viens de faire parce qu'il n'est pas question de laisser l'extrême droite profiter de l'impair du président de la République", a encore dit Jean-François Copé.