Comme le désiraient Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore François Hollande, le parti socialiste a décrété mercredi qu’il y aurait bien des débats entre les candidats à la primaire, en vue de l’élection présidentielle. Le premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, a toutefois indiqué que les modalités de ces confrontations devaient encore été examinées.
"Nous n'avons écarté aucune formule de débat", a indiqué Harlem Désir tout en précisant qu’"il y a différentes formules de débat qui ont été proposées, nous allons les examiner". Le PS a dit souhaiter "des débats positifs qui éclairent les enjeux".
Le temps de parole en question
Quant au temps de parole des candidats socialistes durant la primaire, Harlem Désir a fait savoir que le CSA le décomptera "pendant une période de référence". Un souci pour le premier secrétaire : "nous voulons évidemment veiller à ce qu'à la fois il puisse y avoir beaucoup de possibilités d'expression des candidats dans les médias et que le candidat ou la candidate issu(e) des primaires ne soit pas ensuite restreint dans sa possibilité de faire campagne dans les médias parce que le CSA considèrera qu'il s'agit d'une seule période de temps".
Mais, a rappelé Harlem Désir, lors de la précédente élection présidentielle, "la période considérée comme de temps électoral débutait le 1er décembre". Or "il semble qu'il y ait une tentation - je ne sais pas d'où elle vient - de faire débuter" cette période "plus tard", a-t-il dit. Et ce choix "handicaperait considérablement notre candidat". Pour mettre au point ces modalités, une rencontre est prévue prochainement avec le CSA.
Six candidats en lice
Par ailleurs, la Haute autorité de la primaire "citoyenne" a validé mercredi la liste des six candidats à ce scrutin. Sont désormais officiellement en lice : les socialistes Arnaud Montebourg, Martine Aubry, Manuel Valls, François Hollande, Ségolène Royal, et le président du Parti radical de gauche Jean-Michel Baylet.
Premier rendez-vous de tous les candidats : l'université d'été de La Rochelle, fin août. Mais il ne devrait pas y avoir de confrontation collective. Selon une source au parti, des débats thématiques devraient être organisés, là où chacun des candidats interviendrait dans une séance plénière.