Valérie Trierweiler a dû avoir les oreilles qui sifflent jeudi. Si Nicolas Sarkozy se garde – pour le moment – de critiquer la nouvelle équipe élyséenne, les Premières dames du précédent quinquennat commencent à donner leur avis sur la nouvelle occupante de leur ancien "poste".
Interrogée sur l'affaire du tweet de soutien à Olivier Falorni, l'adversaire de Ségolène Royal aux législatives, Cécilia Attias ex-Sarkozy invite par exemple Valérie Trierweiler à accepter les effets secondaires de son statut… ou à partir, comme elle l'a fait elle même.
"Je n’intervenais pas quand un papier me déplaisait"
"Je ne juge pas. Je me suis fait assez démolir comme ça pour des toutes petites choses. La Première dame, on lui prête beaucoup, c'est un rôle ambigu, il faut savoir raison garder", explique-t-elle à M, le magazine du Monde. "Quand on est dans cette position, soit on prend le tout, soit on ne prend pas !", conclut-elle.
Carla Bruni a elle aussi tiré ses premières salves à l'encontre de celle qui lui succède, dans le VSD de jeudi, arguant que la Première dame actuelle a trop tendance à se mettre en avant. "On m’a beaucoup critiquée s’indigne-t-elle auprès de son entourage, mais moi au moins, je n’avais que deux personnes à mon cabinet, et je n’intervenais pas quand un papier me déplaisait."
"Il faudra que Valérie se prépare"
On est bien loin de la bise souriante des deux femmes, lors de la passation de pouvoir à l'Elysée le 15 mai. Ce jour là, Carla Bruni et Valérie Trierweiler s'étaient entretenues à huis-clos durant 20 minutes, puis l'ex-première dame avait fait visiter le palais à la nouvelle, en lui présentant tout le personnel. Avant d'afficher une mine radieuse devant les caméras à la sortie.
Le 6 mai, soir de l'élection de François Hollande, Nicolas Sarkozy lui-même avait également glissé un petit mot pour la compagne de son successeur. "Cela n'a pas été facile pour Carla, il faudra que Valérie se prépare", avait prévenu le président sortant au président élu, comme le rapporte l'Express.Selon l'hebdomadaire, l'ancienne Première dame aurait même appelé la nouvelle au téléphone un peu après l'élection, pour lui procurer quelques conseils.
Mais après plus d'un mois installé à l’Élysée, Valérie Trierweiler a déjà perdu la compassion de deux des rares personnes à pouvoir comprendre ce qu'elle vit.