Les députés ont obtenu gain de cause sur la transparence. Pour ne pas braquer sa majorité, François Hollande a en effet choisi la méthode douce : le patrimoine des élus sera consultable en préfecture, mais pas publiable, et encore moins en ligne. Une victoire pour les parlementaires, vent debout contre cette proposition.
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>> Pour Caroline Roux, éditorialiste politique d’Europe 1, la décision du président, "c’est de la calinothérapie. Le gouvernement cède face à la colère des élus."
Assemblée nationale 2 - 0 gouvernement. Ce n’est pas la première fois que l’exécutif plie face à la fronde des élus de sa majorité. Sur le cumul des mandats, promesse phare de la campagne du candidat Hollande, les coups de gueule des barons socialistes ont retardé la mise en application à 2017. Sur la décentralisation, les élus locaux ont tellement défendu leur bout de gras que le texte est devenu un énorme pavé de 124 articles, qui sera donc discuté en trois fois.
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Surtout ne se fâcher avec personne. Si les écolos ont dénoncé une reculade après cette décision sur la transparence, les deux têtes de l’exécutif préfèrent soigner « leurs » députés socialistes. Car d’ici peu, c’est la réforme des retraites qui sera au menu des discussions. Et avec des élus déjà chatouilleux depuis qu’on leur a annoncé une baisse de leur dotation, mieux vaut les brosser dans le sens du poil.