Frayeur vendredi à Bordeaux. La ministre de la Justice, Christiane Taubira, a été victime d'un "coup de fatigue" lors d'un déplacement à l'Ecole nationale de la magistrature. Elle a été admise en observation aux urgences cardiologiques d'un hôpital proche de Bordeaux, à Pessac, où elle doit y subir des examens. Christiane Taubira a passé la nuit dans cet établissement hospitalier. Mais les résultats de ses examens médicaux sont "tout à fait rassurants", ont affirmé le CHU et la Chancellerie. Elle pourra sortir ce samedi.
"Il ne s'agit pas d'un malaise mais d'un coup de fatigue", qui l'a contrainte à interrompre son programme, a assuré la conseillère de presse de la ministre, Muriel Barthélémi. "Elle est consciente, elle parle, elle voulait continuer", a-t-elle ajouté. "Ne dramatisons pas", a-t-elle insisté. Plus tôt, Xavier Ronsin, le directeur de l'ENM, avait annoncé un "léger malaise" de la ministre de la Justice.
"On va faire une pause", a indiqué l'attachée de presse :
A la peine pendant son discours
Vendredi, à la mi-journée, la ministre avait quitté l'amphithéâtre où elle s'était exprimée pendant une quarantaine de minutes, assistée par sa conseillère de presse, au début de la séance de questions-réponses initialement prévue. "J'ai juste l'impression de devenir folle", a murmuré la Garde des Sceaux avant de quitter la salle en s'excusant.
Lors de son allocution, Christiane Taubira avait déjà paru à la peine, perdant ses notes et devant s'interrompre avant de reprendre le fil. "Elle aurait eu besoin d'une petite pause, elle a souhaité continuer avant que nous décidions finalement d'interrompre la séance pour qu'elle se repose", a observé sa conseillère qui se trouvait aux côtés de la ministre dans le véhicule les conduisant à l'hôpital.