Le gouvernement Ayrault ne chôme pas. Au menu du Conseil des ministres, mercredi, la présentation de la loi sur le harcèlement sexuel et l'annonce d'un décret pour limiter les rémunérations des patrons du public. Europe1.fr vous résume le Conseil en deux minutes chrono'.
# Les rémunérations des patrons du public encadrés
Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici a présenté mercredi son projet de décret visant à encadrer les rémunérations pour les dirigeants des entreprises à capitaux publics. "Ces rémunérations vont retrouver un niveau qui sera convenable", a souligné le ministre, à la sortie du Conseil, au micro de BFMTV. Le décret, qui sera adopté cet été, prévoit de limiter l'écart des rémunérations de 1 à 20 dans les entreprises dans lesquelles l'Etat est majoritaire. "Il y a un besoin d'exemplarité pour les dirigeants d'entreprises publiques", a conclu Pierre Moscovici. Les rémunérations des "mandataires sociaux" dans les entreprises publiques seront plafonnées à 450.000 euros annuels, dès 2012 ou 2013 selon les sociétés, a précisé le ministre.
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# Trierweiler ? No comment
Une réaction au tweet de Valérie Trierweiler ? Tous les journalistes ont tenté de poser la question aux ministres, à la sortie. En vain. Car le recadrage est venu du Premier ministre en personne. Jean-Marc Ayrault a estimé mercredi sur le plateau de Questions d'info LCP/Le Monde/AFP/France Info, que la compagne de François Hollande devait apprendre à garder "un rôle discret", ajoutant que chacun devait "être à sa place".
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# Un nouveau projet de loi sur le harcèlement sexuel
Un peu plus d'un mois après l'abrogation de la loi par le Conseil constitutionnel, un nouveau projet de loi définissant le harcèlement sexuel a été présenté mercredi en Conseil des ministres. Le nouveau texte s'inspire d'une directive européenne de 2002, la législation la plus sévère en la matière. Il prévoit deux formes distinctes de harcèlement sexuel, avec des peines bien distinctes. A la sortie du Conseil des ministres, la ministre de la Justice, Christine Taubira a assuré au micro de BFMTV que "le texte ne présentait pas de risques juridiques car l'incrimination était défini sur des éléments objectifs". "Des magistrats ont participé à l'élaboration de ce du texte pour le rendre opérationnel", a conclu la Garde des Sceaux.
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