La classe politique a le cœur chantant. Revue de détail des meilleures répliques de la semaine.
Que je t'aime. "L'homme que j'aime a eu une femme avant moi. Et il se trouve qu'elle a été candidate à l'élection présidentielle. Je fais avec", a confié Valérie Trierweiler, compagne du président François Hollande, à propos de Ségolène Royal. Soupçonnée d'être jalouse de l'ancienne femme de son compagnon, la première Dame de France a envoyé la semaine dernière sur le réseau social un message de soutien public à Olivier Falorni, pourtant candidat dissident du PS opposé à Ségolène Royal, soutenue par le parti... et François Hollande.
Les copains d'abord. "Me faire passer pour quelqu'un par exemple qui serait raciste, alors que j'ai des amis qui sont justement Arabes, et dont ma meilleure amie qui est Tchadienne, donc plus noire qu'une arabe, je trouve ça choquant". La phrase est signée Nadine Morano accusée de proximité avec le Front national après un canular téléphonique dans lequel elle confie que Marine Le Pen "a du talent."
Ça balance pas mal. "Collard est un roublard, quelqu'un vis-à-vis duquel on ne se sent pas obligé d'être indulgent. On peut avoir de la considération pour lui et pas de la sympathie", a estimé Jean-Marie Le Pen, à propos de Gilbert Collard, élu député avec l'étiquette FN. Ce dernier refuse d'adhérer au Front national et a proposé après les résultats du premier tour de la présidentielle de changer le nom du parti.
A ma place. "Je ne cherche pas de place". Alain Juppé a précisé le rôle qu'il entend jouer au sein de l'UMP après les revers électoraux de ces dernières semaines. "Je cherche à être utile. Et l'utilité que je peux avoir, c'est éviter les affrontements au sein de l'UMP," a fait valoir Alain Juppé mercredi matin sur Europe 1.
J'y pense et puis j'oublie. À la question : "pensez-vous à l'élection présidentielle de 2017 le matin en vous rasant?", l'ancien ministre du Travail et candidat déchu au groupe UMP à l'Assemblée Xavier Bertrand a répondu qu'il n'y pensait "pas encore". Selon certains de ses proches, Xavier Bertrand a tout intérêt à éviter le match Copé/Fillon pour la tête de l'UMP, et doit dès maintenant préparer les primaires du parti pour être candidat à la prochaine présidentielle.
Bertrand ne pense pas "encore" à 2017 en se rasantpar Europe1fr