Les politiques en consultation

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Après avoir examiné les petites phrases de la semaine, Europe1.fr établit son diagnostic.

La classe politique est visiblement victime de surmenage et ne sait plus ce qu'elle dit. Europe1.fr a examiné les symptômes et dresse un diagnostic.

"On défibrille, chargez à 200". "Nous ne combattrons pas une crise dure et une droite dure avec une gauche molle", a lancé Martine Aubry lors d'un meeting jeudi soir. La candidate à la primaire socialiste a visiblement un problème avec la gauche molle qu'elle avait raillé lors du dernier débat avec ses concurrents.

"Symptôme : narcolepsie". "C'est un notable. Si on l'écoute, c'est dormez braves gens", a lancé Ségolène Royal à propos de François Hollande dans un documentaire diffusé mardi sur Canal+. Lorsque ces propos ont été cité au cours du débat entre les candidats à la primaire mercredi, la président de Poitou-Charentes s'en est tirée par une pirouette : "C'est un compliment ! Nous sommes tous des notables, nous sommes tous des élus !"

"Patient souffrant de troubles du langage". "Il n'y a pas de fatalité à ce que nos PMU... euh PME innovantes ne s'installent pas en banlieue", a dit mercredi soir Jean-Michel Baylet qui pensait visiblement à autre chose qu'au débat auquel il participait.

"A réorienter vers le service des maladies tropicales". "Hollande est en voie de balladurisation", estime-t-on du côté de l'UMP, en référence à l'ancien Premier ministre, donné favori pour la présidentielle en 95 et finalement battu par Jacques Chirac.

"Victime d'un dédoublement de la personnalité ?". "Je n'étais pas ministre de la Défense, pas directeur d'une entreprise publique d'armement", a tenu à rappeler Dominique de Villepin, mis en cause par Ziad Takieddine qui voit dans l’affaire Karachi un complot ourdi par l'ancien Premier ministre.