Les politiques ont joué les forts en thème cette semaine, multipliant les références aux mathématiques et les calculs plus ou moins savants.
Cours de maths. "La question n'est pas d'éliminer mais de rassembler et de passer d'une logique de la soustraction à la logique de l'addition". De Pierre Lellouche, conseiller politique de l'UMP, appelant son parti à l'unité.
Question de logique. "Ça n’a aucun sens de publier des sondages sur 141 personnes sur 66 millions d’habitants, sans savoir en plus qui va venir voter". De Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, à propos des sondages.
Mauvais calculs. "Il n'est pas question de faire des calculs et des compromis." De François Fillon, sonnant le glas des espoirs de Gérard Larcher de conserver la place de président du Sénat.
Équation à plusieurs inconnues. Ce sont "les divisions" de l'UMP "qui nous ont fait perdre 6 ou 7 sièges". De Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée, revenant sur Europe 1 sur la défaite de son parti au Sénat.
≈. "Comme ça va se faire à deux-trois voix près, il vaut mieux qu'ils soient présents au Sénat, dans l'intérêt de la majorité", De Patrick Ollier, ministre des Relations avec le Parlement, expliquant sur Europe 1 son souhait de voir Gérard Longuet et Chantal Jouanno siéger au Sénat pour soutenir la candidature de Gérard Larcher.
Soustraction. "L'éducation a été sacrifiée par une approche purement comptable". D'Eva Joly, commentant la journée d'action dans l'éducation.
L'heure des comptes. "Ils sont comptables de tout ce qu'il s'est passé ces dernières années", de Rama Yade, sur Europe 1, à propos des candidats à la primaire socialiste qui ont été ministres ou Premier secrétaire sous Mitterrand.