Le "capitaine de pédalo" de Jean-Luc Mélenchon a inspiré les politiques de tous bords. Ils n'ont cessé de filer la métaphore maritime cette semaine. Europe1.fr revient sur le meilleur des petites phrases.
Sortir les rames. Lorsque la navigation est rendue difficile, papa vient à la rescousse. Invité d'i>Télé mardi, Jean-Marie Le Pen déclare ramer "désespérément" pour récolter les signatures nécessaires pour que sa fille puisse se présenter à l'élection présidentielle. Mais pas de panique à bord du paquebot FN, Jean-Marie Le Pen assure "qu'une fois de plus, oui", elle aura ses parrainages.
Une vague puissante. Pour Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, l'appel du grand large n'a jamais été aussi fort, et ce même si la mer est démontée. "Une image océane me vient à l'esprit: Nicolas Sarkozy, c'est la vague, puissante, sans cesse renouvelée qui apporte chaque jour son lot d'idées neuves et de propositions fortes, déclare-t-il sur son blog. François Hollande, c'est le galet, roulé dans le ressac, qui tente d'exister. Différence avec le galet : il s'use vite", conclut le maire de Bordeaux.
La galère. Après la polémique autour de ces propos jugés homophobes, Christian Vanneste, le député du Nord, a lui préféré quitter le navire UMP, ou plutôt, "la galère" comme il la qualifie. Après le psychodrame entre le député et Jean-François Copé qui annonçait qu'il allait quitter "la politique", le principal intéressé dit n'avoir "rien promis". "Je ne supporte pas que ces gens qui n'ont même pas pris contact avec moi osent transmettre des informations qui m'appartiennent et qui ne leur appartiennent pas", a-t-il renchéri sur leJDD.fr. "Qu'ils aillent se faire foutre! Il y en a marre à la fin ! Je ne quitte pas la vie politique", a-t-il asséné, "en revanche, quitter cette galère de l'UMP, oui, car c'est devenu irrespirable".
A gauche toute ! Jacques Attali a décidé de mettre le cap à gauche pour 2012. Alors que certains raillaient les "œillades" de l'ex-conseiller de François Mitterrand à Nicolas Sarkozy, l'économiste a clarifié sa position. Mardi, sur Europe 1, il affirme "mon choix, c'est François Hollande". "Il a répondu assez clairement à un certain nombre de mes questions. J'estime que dans la conjoncture actuelle de la société française, l'important est de réduire de façon juste les déficits, c'est de créer une espérance européenne et de donner une priorité à la jeunesse", a-t-il détaillé pour justifier son choix. Un soutien de plus dans l'équipage Hollande.
Faire la planche. Nathalie Kosciusko-Morizet, récemment intronisée porte-parole de Nicolas Sarkozy, est sur le pont. Selon elle, François Hollande aime naviguer… mais pas à bord d'un navire. Le candidat socialiste est, selon elle, plutôt adepte de "la planche". "J'imagine bien qu'il y a une stratégie, qu'il voit les sondages et qu'il se dit qu'en faisant la planche sur le dos, il a des chances de tenir jusqu'au premier tour", déclare jeudi l'élu de l'Essonne sur Radio Classique et Public Sénat. "Je crois que c'est un mauvais pari", a-t-elle ajouté.