Menace sur le Triple A, condamnation de Jacques Chirac, candidature de Dominique de Villepin pour 2012…la classe politique n’est pas épargnée par l’actualité à l’approche de Noël. Mais aucune crainte, les politiques n’ont rien perdu de leur verve en cette fin d’année. Europe1.fr revient sur le meilleur des petites phrases de la semaine.
Une voyelle peut en cacher une autre. "Si on perd le triple A, ce qu'il nous restera c'est le double I, c'est-à-dire à la fois l'inefficacité et l'injustice". Laurent Fabius, ancien Premier ministre socialiste, sur la responsabilité du gouvernement en cas de perte du triple A.
Une consonne qui fait la différence. "Je conseillerai à Dominique de Villepin de rebaptiser son mouvement, qui s'appelle République solidaire, République solitaire". Luc Chatel, ministre de l'Education, ironisant sur l'ancien chef de gouvernement et candidat à l'Elysée.
L’art de la redondance. "Quand le chef de l'Etat est en fonction, il peut exercer ses fonctions, quand il a quitté ses fonctions, la justice fonctionne". Jacques Toubon, ancien garde des Sceaux, sur Europe 1, ne veut pas réformer le statut pénal du président de la République après la condamnation de Jacques Chirac dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
La maîtrise du latin. "Dura lex, sed lex" ("La loi est dure mais c'est la loi"). Le président du MoDem, François Bayrou après la condamnation de Jacques Chirac dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
Le goût du proverbe. "On peut être candidat en décembre et soutien en mars". Le député Eric Raoult, à propos de l’annonce de la candidature de Dominique de Villepin pour 2012.
La pause philosophie. "Dans toutes les organisations humaines, il y a besoin d’évaluation". Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel défendant sur Europe 1 une "évaluation plus juste, qui prenne en compte la diversité des missions" des enseignants.