La Fondation pour l'innovation politique (Fondapol), think tank proche de l'UMP, a voulu s'inscrire dans le débat présidentiel de 2012 en présentant jeudi une série de propositions résolument libérales. Fin de l'Etat providence, relance des privatisations, franchises médicales accrues, assurance maladie plus ouverte au privé, fin progressive du statut du fonctionnaire... Fondapol estime que la crise actuelle impose de "repenser totalement" le modèle social et qu'il "n'y aura pas de retour possible à un ordre familier".
Créée en 2004 par Jérôme Monod, Fondapol est présidée par Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur, et dirigée par le politologue Dominique Reynié. Elle compte dans ses instances les UMP Charles Beigbeder et Grégoire Chertok, très proches du numéro un de l'UMP, Jean-François Copé, et présents à la conférence de presse. Parmi ses "12 idées pour 2012", déclinées en 98 propositions, figurent l'instauration d'une règle d'or budgétaire, au coeur de l'actualité. Fondapol plaide pour le recours au référendum pour l'inscrire dans la Constitution en cas d'absence de majorité au Congrès.