Les aveux. "Si j'ai gagné en 2012, ce n'est pas parce que j'avais un programme étincelant. C'est parce que mon prédécesseur avait échoué", a reconnu mardi François Hollande, lors d'une interview sur RMC/BFMTV. "Je ne m'attendais pas à ce qu'il y aurait, dès le lendemain de mon élection, des lendemains qui auraient chanté", a enchainé le chef de l’État, commentant son bilan et sa baisse dans les sondages.
Le président a également concédé quelques "regrets" sur ses deux ans de mandat. "J’ai toujours des regrets. J’aurais pu aller plus vite, j'aurais alerter les Français davantage sur la situation, j’aurais pu parfois réagir plus fermement sur certains sujets comme la loi sur le mariage qui a pris selon moi trop de temps". "Mais je ne suis pas un président qui doit être dans le regret, je suis un président qui doit être dans le rebond, dans la réponse, dans la réaction", a-t-il enchaîné.
"Au contact". "Je demande à être jugé à la fin de mon quinquennat", demande François Hollande,qui assure qu'il "agit pour la France" et non pour les enquêtes d'opinion. Il l'assure également: "Mon objectif était de remettre la France en marche, car elle ne l'était plus", a-t-il insisté. "Les Français avaient conscience que jusqu'à présent, ce qui aurait dû être fait ne l'a pas été."
"Digne". Le président de la République est, également, revenu sur l'affaire Valérie Trierweiler. "Que les Français me jugent pour ce que je suis. Mon comportement a été digne", a-t-il simplement commenté. "Je préfère aller au contact des Français, les regarder en face", assure-t-il aujourd'hui, promettant de se déplacer plus "si c'est nécessaire".
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