La télé réglée sur la Une, le son très fort, une trentaine de partisans de Dominique Strauss-Kahn se sont réunis dans un café parisien pour suivre son intervention télévisée, au Journal de 20 heures. Une très grande majorité de femmes composent une assemblée toute acquise à sa cause. "Je pense peut-être qu'il aime les femmes, c'est bien. Il n'était pas violent", commente ainsi l'une d'elles.
"Moi j'ai apprécié sa franchise. Nous sommes tous des hommes, nous pouvons avoir nos faiblesses. C'est dommage pour la France, nous allons perdre un grand homme", renchérit un partisan de l'ancien patron du FMI.
"Il sera un très grand Premier ministre"
La tristesse pointe encore plus dans les voix lorsque l'ancien directeur général du FMI remet son costume d'économiste. "Quel gâchis", lâche Luce. "C'est cela qu'il faut écouter. C'est là qu'il est utile à la France".
"Il est utile à la France" :
"Maintenant, on peut tourner la page" pour la présidentielle, concède une autre supportrice. "Mais s'il ne sera pas président, il sera, j'espère, un très, très grand Premier ministre", s'emporte-t-elle.
D'autres se projettent directement en 2017, année électorale pour laquelle, sont-ils certains, Dominique Strauss-Kahn sera le candidat socialiste.