La candidate aux primaires socialistes Ségolène Royal a promis jeudi à Toulouse une loi contre les "licenciements boursiers", estimant qu'il fallait changer un système "qui marche sur la tête".
"Il faut absolument changer les règles du jeu de ce système financier qui marche sur la tête, qui broie les salariés et la valeur travail", a-t-elle déclaré lors d'un point de presse avant une réunion publique dans une salle de spectacles de la ville, où l'attendaient environ un millier de partisans.
Saluant des salariés de l'usine toulousaine de composants électroniques Freescale, où 821 emplois seront supprimés d'ici fin 2011, et qui "vont subir une fermeture d'usine et un plan de licenciements boursiers", elle a estimé "absolument nécessaire" l'adoption d'une loi "pour interdire les licenciements boursiers".
"Il y a une accélération de la destruction de l'emploi", a dit la candidate que les sondages donnent en troisième position pour la primaire, talonnée par Arnaud Montebourg, derrière François Hollande et Martine Aubry.