Du côté de Dominique Strauss-Kahn, on s'emploie actuellement à convaincre les soutiens politiques de François Hollande de ne pas trop se manifester, voire de changer de camp, selon les informations du buzz politique d'Europe 1. Dans le groupe de parlementaires Strauss-Kahniens, piloté par le député PS Jean-Christophe Cambadelis, chacun s'est vu désigner un élu proche de François Hollande avec pour mission de le soumettre à une pression amicale régulière, afin d'obtenir son ralliement ou sa discrétion.
Dominique Strauss-Kahn lui-même, qui appelle de plus en plus d'élus au téléphone depuis Washington, a récemment téléphoné aux deux présidents des groupes parlementaires socialistes, Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée nationale, et Jean-Pierre Bel au Sénat, pour exiger leur neutralité. Le sénateur Jean-Pierre Bel a craqué et assuré qu'il ne participerait pas au conseil politique que son vieil "ami" François Hollande vient d'instituer autour de lui.