L'INFO. Jérôme Lavrilleux, qui avait reconnu en mai dernier le dérapage des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, a annoncé mercredi son retrait de l'UMP. "J'ai décidé de reprendre ma liberté en me mettant officiellement en congé de l'Union pour un mouvement populaire et de ne pas renouveler mon adhésion cette année", écrit l'ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé. Une décision qui ne convainc pas Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense, invité jeudi matin d’Europe 1.
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"Il nuit gravement à la santé des partis politiques." "Lavrilleux, c’est la médaille d’or du cynisme et de la désinvolture. Du cynisme car il dit ‘je suis coupable’, - il le reconnait -, ‘mais ça n’a aucune conséquence’. La désinvolture, c’est qu’il fout en l’air tout une famille politique qui est jugée à travers lui. Voilà un homme qui, pendant 25 ans, a été salarié d’un parti politique, d’élus locaux, et aujourd’hui il s’accroche à un mandat d’un parti politique (député européen, Ndlr), dont il récuse l’autorité. Il nuit gravement à la santé des partis politiques."
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"Il doit renoncer au mandat que l’UMP lui a apporté". Quant à la décision de l’eurodéputé de prendre les devants et de claquer la porte de son parti, Gérard Longuet juge que "c’est une rigolade ! Il prend des cliques et ses claques mais il ne renonce pas à son mandat de député européen, qu’il ne détient que grâce au soutien de l’UMP. S’il est logique, puisqu’il ne veut plus de l’UMP, il doit renoncer au mandant que l’UMP lui a apporté. Il y a derrière lui des gens qui feront le travail."
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Gérard Longuet : "donner les moyens juridiques...par Europe1fr