L’INFO. Tout le monde ne parle que de ça. Mardi soir, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour corruption active, trafic d'influence actif et recel de violation du secret professionnel. L’ancien président s’est expliqué mercredi dans un entretien exclusif accordé à Europe 1 et TF1. L’ancien président a notamment dénoncé "l’instrumentalisation politique d’une partie de la justice" et s’est dit « choqué » par cette affaire.
"Nous aurons 64 millions de témoins." Sur Europe 1, Gérard Longuet, son ancien ministre de la Défense, a commenté cette intervention médiatique, la première du chef de l’Etat depuis sa défaite. "C’est un homme qui a réagi avec beaucoup de sang froid et beaucoup de détermination. On peut comprendre qu’il ait à l’égard des deux magistrates qui instruisent contre lui - et à charge - des sentiments peu amènes. Nous aurons une procédure. Je pense que nous aurons 64 millions de témoins. Nous allons avoir, nécessairement et je le souhaite, une sorte de cour d’assises populaire parce que chacun voudra savoir. Derrière l’homme, il y a la personnalité du président et vous n’empêcherez pas les électeurs français de vouloir tout savoir pour savoir s‘ils se sont trompés. Je pense profondément que ce soir, ils ont le sentiment qu’ils ne se sont pas trompés, que la personnalité est bien celle-là, que c’est un homme d’autorité."
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