Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a justifié l'absence de cérémonie officielle pour la commémoration des accords de paix d'Evian, le 19 mars 1962, par le fait qu'ils avaient également entraîné des "souffrances", pour les rapatriés notamment.
"Certes, le contingent était libéré d'une contrainte. C'est d'ailleurs pour cela que les appelés marquent le 19 mars. Pour les Français d'Algérie, pour les Français musulmans qui nous ont accompagnés, (ce fut) au contraire le début d'une épreuve, d'un déracinement pour les uns, d'une souffrance et pour beaucoup d'autres d'exécutions sommaires", a déclaré le ministre sur LCI.
Quant au fait qu'il n'y ait pas de cérémonie officielle pour l'anniversaire de ces accords, "on comprend très bien que les appelés s'en souviennent mais les rapatriés s'en souviennent aussi. Nous nous inclinons devant leurs souffrances", a-t-il ajouté.