"A ce jour, aucun hélicoptère ou d'avion de combat sous l'autorité du gouvernement de Tripoli ne vole à cet instant et n'est vraisemblablement en mesure de voler", s'est félicité le ministre de la Défense, Gérard Longuet, devant l'Assemblée nationale mardi. La protection des populations civiles, prévue par la résolution de l'ONU "n'est pas simplement la mise en oeuvre d'une zone d'exclusion aérienne", a-t-il dit. "Il s'agit de protéger les habitants contre toute forme d'agression que permettent les moyens lourds d'une armée professionnelle", a précisé Gérard Longuet.