Alors que les terminales de série générale ont entamé jeudi matin la première épreuve du baccalauréat, celle de philosophie, Luc Chatel s'est dit jeudi "très attaché" au diplôme, assurant qu'il n'était pas "question" de le supprimer. "Le bac est un héritage très fort de notre système éducatif, j'y suis très attaché. Il n'est pas question de supprimer le bac", a-t-il exposé sur Canal +.
Le ministre de l'Education nationale a souligné que le bac se "réformait chaque année", citant pour la session 2011 six nouvelles filières professionnelles et des changements dans les langues vivantes. "L'année prochaine, dans le cadre de la réforme du lycée, il y a des disciplines qui seront évaluées en première et non plus en terminale", a ajouté le ministre.
"Le bac évolue en permanence", a insisté Luc Chatel, rappelant qu'il était "le premier grade de l'enseignement supérieur" et "aussi un symbole d'égalité du système éducatif, car c'est le même à Chaumont, à Saint-Denis-de-la-Réunion et à Paris".