La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a rejeté mercredi devant l'Assemblée nationale les appels à la démission lancés par l'opposition, en affirmant que "répéter des mensonges n'en font pas des vérités" et en jugeant "abjectes" les attaques contre ses parents".
Déjà fragilisée par une controverse sur ses vacances en Tunisie, la ministre est appelée à la démission par l'opposition après de nouvelles révélations du site Mediapart et de l'hebdomadaire Le Canard Enchaîné sur un coup de fil à Ben Ali en pleine révolution et une transaction entre ses parents et un grand patron tunisien. "Depuis quelques semaines, a-t-elle ajouté devant les députés, certains médias et hommes de gauche passent ma vie, tant publique que privée, au peigne fin. Faute d'y avoir trouvé quoi que ce soit d'illégal à me reprocher, c'est aujourd'hui sur la vie privée de mes parents qui ont 92 ans que l'on enquête".