Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, a estimé mardi matin sur Europe 1 que "les situations de grèves des magistrats sont d'abord au détriment des Français". Le député maire de Meaux, en Seine-et-Marne, a assuré que "le président de la République est dans son rôle lorsqu'il dit qu'il faut des sanctions (envers les magistrats). Heureusement qu'il y a un président de la République qui est là lorsqu'il y a un dysfonctionnement. Le président de la République est le garant de cela".
Le président Nicolas Sarkozy a vivement condamné jeudi dernier des "dysfonctionnements graves" des services de police et de la justice ayant permis la remise en liberté de Tony Meilhon, principal suspect du meurtre de la jeune Laëtitia à Pornic, en Loire-Atlantique.
Le secrétaire général de l'UMP a ajouté que "François Fillon a dit les choses, il a bien fait", faisant allusion au discours de lundi à Matignon. Le Premier ministre a qualifié d’"excessive" la réaction des magistrats qui ont lancé un vaste mouvement de protestation, en réaction aux propos de Nicolas Sarkozy.