Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.
Ce mardi, le web, les radios et les télés multiplient les témoignages après le drame. Ce sont d’abord des récits bruts qui glacent le sang. Par exemple, ce petit garçon rescapé du carnage de Toulouse qui raconte la peur et l'arrivée des policiers.
Sur internets, les commentaires se font plus vifs. Et les premières polémiques font leur apparition. Dans ces circonstances, quelle doit être l’attitude des candidats et de leurs soutiens ?
Exemple : lundi soir, rue Notre-Dame de Nazareth dans une synagogue parisienne, Manuel Valls poste un message sur twitter : “Sommes avec #Hollande et @valtrier (sa compagne). La foule dehors. La puissance des chants à l'intérieur.. la même émotion partagée.” Sauf que le message a été posté pendant la cérémonie. C'est donc une avalanche de commentaires de militants outrés qui s'est abattue sur Manuel Valls. De nombreux soutiens de Nicolas Sarkozy ont même comparé de façon très violente François Hollande à un “vautour”.
Les internautes anonymes ne sont pas les seuls à lancer les polémiques ce mardi. Sur twitter, Corinne Lepage, la candidate retoquée, s’attaque frontalement au numéro un du Modem : “Seul #Bayrou continue sa campagne comme si de rien n était. Cela ne me surprend pas.” Les partisans de François Bayrou assument. Pour le sénateur centriste Jean Arthuis, "François Bayrou mène campagne en dehors de toute considération clivante". Il ne voit pas le problème.
Jacques Cheminade, le moins connu des 10 candidats en lice ne compte pas mettre la campagne entre parenthèses. Sur Canal+, il affirme que le crime révèle le visage actuel de notre société. Il n'y a donc pas de temps à perdre : il faut tout changer !
Interrogé sur LCI, l’ancien ministre de l’Intérieur Daniel Vaillant a, lui, pointé la responsabilité de Claude Guéant. Souvenez-vous, il y a quelques jours, le ministre de l'Intérieur estimait que "toutes les civilisations ne se valent pas". Pour le socialiste, rien n'excuse cette sortie. "C'est le passé et en même temps, je ne l'ai pas oublié" a-t-il reconnu. Il demande aux candidats d'éviter les dérives inutiles et injustifiées.
"On a tué aussi des soldats qui n'avaient pas une apparence de "Français de souche" comme dirait Marine Le Pen" (Jacques Cheminade) :