Manuel Valls, candidat préféré des sympathisants PS en 2017

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Louis Hausalter
LE VENT EN POUPE - Pour 37% des sympathisants socialistes, Manuel Valls doit représenter le PS à la prochaine présidentielle.

Le Premier ministre profiterait-il de l'impopularité du président ? Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien/Aujourd'hui en France et iTélé, Manuel Valls arrive en tête des personnalités que les sympathisants socialistes souhaitent voir représenter le PS à la présidentielle de 2017, avec 37% de réponses en ce sens. Le locataire de Matignon devance la maire de Lille Martine Aubry (31%), la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal (14%), Arnaud Montebourg (10%) et enfin François Hollande (7%).

Celui qui "incarne le mieux l'avenir" du PS. Dans une autre enquête, de l'institut Opinionway pour Le Figaro de samedi, Manuel Valls est la personnalité qui "incarne le mieux l'avenir" du PS pour les sympathisants du PS (40%) et l'ensemble des Français (23%), loin devant les autres personnalités proposées.

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Une longue interview au 20 Heures dimanche. Conforté par les sondages, Manuel Valls cherche pourtant à contrer les attaques dont il a fait l'objet ces derniers mois. Avec ses déclarations d'amour aux chefs d'entreprise et son appel à rompre avec la "gauche passéiste", le Premier ministre avait prêté le flanc à la critique sur sa gauche. Dimanche, il sera l'invité du journal de 20 heures de France 2 pour une longue interview. La priorité devrait être donnée à la pédagogie de l'action du gouvernement, après une période médiatique dominée par la bataille à droite pour la présidence de l'UMP.

Un ton plus rassembleur. Après une parenthèse internationale avec un voyage en République tchèque lundi et mardi, Manuel Valls prononcera mercredi soir un discours annoncé comme "important" par ses proches, devant la Fondation Jean-Jaurès, l'un des laboratoires d'idées du PS. Il parlera notamment de la lutte contre les inégalités, un thème qu'il travaille et dont il parle depuis un certain temps déjà, même si ce n'est pas toujours le plus visible", souligne Matignon auprès de l'AFP. Un moyen pour le Premier ministre de retrouver une ligne plus consensuelle au sein de la majorité.

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