INTERVIEW E1 - Même si elle avait été invitée, Marion Maréchal Le Pen ne serait pas allée, lundi soir, au Théâtre du Rond-Point à Paris, où se tenait une soirée "contre la haine", à l'invitation de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti et de Jean-Michel Ribes, directeur du théâtre, qualifiant ce meeting de "manœuvre de diversion". "Ces gens sont complètement à côté de la plaque, les Français attendent autre chose que des concerts showbiz et paillettes", a commenté mardi sur Europe 1 la députée FN du Vaucluse. "J'aimerais d'ailleurs savoir qui a payé cette manifestation", a questionné Marion Maréchal-Le Pen
La nièce de Marine Le Pen a aussi assuré que son parti avait toujours condamné les propos racistes tenus contre la ministre de la Justice. "On a été les premiers à condamner les actes contre Christiane Taubira", a-t-elle indiqué, "mais nous considérons qu'une ministre de la République n'a pas à se précipiter dans ce genre de manœuvres".