Invité du Grand Rendez-vous Europe 1, i-Télé et Aujourd'hui en France, Jean-François Copé a critiqué le projet de loi sur le "mariage pour tous" mais ne prévoit pas de prendre part aux manifestations prévues le 17 novembre.
C'est "un projet imposé en force", juge le candidat à la présidence de l'UMP, "(...) alors qu'il s’agit, sans en avoir parlé avec les Français, de supprimer la référence au père et à la mère dans le Code civil (...). Je ne suis pas certain que tous les Français aient totalement réalisé que c'était une remise en cause du code de la Famille." "Tous autant que nous sommes, nous combattons toutes les formes d'homophobie, mais est-ce qu'il faut pour régler quelques dizaines de milliers de cas, aussi respectables soient-ils, remettre totalement à terre l'organisation juridique de la famille ?", a-t-il demandé.
Mais Jean-François Copé a admis qu'il ne prévoyait pas de descendre dans la rue avec les opposants au mariage gay. "Je serai moi-même en campagne. Ce sera la dernière journée (...). J'espère que vous ne pensez pas une seconde que ce soit pour m'esquiver. Je ne m’esquive absolument pas de ce débat", a-t-il assuré, précisant qu'il avait quatre meetings prévus dans la journée.
"Je ne verrais aucun inconvénient à ce que celle et ceux qui partagent mes idées et qui veulent participer à ces défilés y soient", a-t-il toutefois précisé. "Moi-même j'y serai dans la mesure où je peux les articuler avec ces limites."
"J'appellerai sur ce sujet, si je suis élu président de l'UMP, à une mobilisation, parce que j'ai appelé François Hollande à des États-généraux de la Famille et que je ne les vois pas venir", a-t-il précisé.