Les ravisseurs de Marie Dedieu, la Française enlevée au Kenya dont le Quai d'Orsay a annoncé mercredi le décès, "cherchent à vendre sa dépouille" a affirmé aujourd'hui Gérard Longuet, le ministre de la Défense, précisant toutefois que l'armée française ne mènerait pas de "représailles".
"Les preneurs d'otages cherchent même à vendre la dépouille, c'est le comble de l'abjection", a déclaré Gérard Longuet sur i-Télé. Mais la France ne mènera pas de représailles car les preneurs d'otage ne sont qu'une "petite bande", a-t-il ajouté.
Marie Dedieu avait été enlevée sur l'archipel de Lamu par des rebelles somaliens. Agée de 66 ans, elle souffrait d'un cancer et d'insuffisance cardiaque, et avait besoin d'un traitement médical constant dont son enlèvement l'avait privé.