L'essai des élections européennes n'est pas tout à fait transformé : le FN ne peut pas se proclamer premier parti de France dimanche. Le mouvement de Marine Le Pen est en effet arrivé en deuxième position (avec 25% des suffrages exprimés). Pourtant, Marine Le Pen a entonné un discours de victoire.
"Vote massif pour le FN". "Sans implantations locales, le FN réussit l'exploit de dépasser largement son score des européennes. Ce vote massif pour le FN, qui s'enracine élection après élection, montre que les Français veulent retrouver leur liberté et qu'un nombre considérable de nos compatriotes ont compris qu'une autre politique est possible", s'est réjouie la présidente frontiste, avant d'envoyer une charge en règle à l'encontre de Manuel Valls.
Valls, démission. "La hausse de la participation montre que le FN est le seul parti capable de ramener les Français aux urnes. Ce vote signe aussi un désaveu cinglant à l'encontre du Premier ministre, qui a cru pouvoir prendre la tête d'une campagne contre le peuple, ordurière et violente", tacle Marine Le Pen, et d'enchaîner : "chef de campagne, meneur d'un clan, Manuel Valls doit écouter le message des urnes. Et avoir la décence de remettre sa démission après le faible résultat du PS".
L'UMP en tête. Un électeur sur deux s'est rendu aux urnes pour le premier tour des élections départementales. Les Français ont voté massivement pour l'UMP-UDI, arrivée en tête avec 27,5% des suffrages. Le PS, parti au pouvoir qui craignait une forte déconvenue, est parvenu à limiter les dégâts avec 21,4% des suffrages, derrière le Front national (25%), selon le ministère de l'Intérieur. Les divers droite sont à 6,7%, le Front de gauche 4,7%, les divers gauche 6,7% et EELV 2%.
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