Marine Le Pen a estimé, dimanche matin sur Europe 1, que les propos de son père sur Patrick Bruel n'étaient pas antisémites. "Si ses propos avaient été antisémites évidemment ça aurait été une faute morale", a-t-elle expliqué. "Mais je crois qu'il a été victime d'une analyse malveillante de ses propos", a-t-elle ajouté.
Jean-Marie Le Pen "dit ce qu'il veut, sur le ton qu'il veut", a estimé la présidente du Front national :
"C'est anecdotique". "Moi je pense qu'il existe, à l'égard du Front national, une suspicion d'antisémitisme que je conteste la plus fermement qu'il soit", a-t-elle dénoncé, estimant que le procès fait à son père "est une injustice profonde". La présidente du Front national a refusé de dire si elle avait vu son père depuis qu'il a tenu ces propos. "Cela ne vous regarde pas", a-t-elle rétorqué, agacée. "C'est anecdotique",a -t-elle estimé.
"Une réorganisation du mouvement". La présidente du Front national, qui se présentera en novembre à sa propre succession, veut soumettre aux dirigeants du FN "une réorganisation du mouvement", afin "de le mettre en ordre de bataille" pour l'élection présidentielle de 2017.
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