Le président de l'UMP Jean-François Copé a estimé dimanche sur France 3 que le nouveau règlement de comptes à Marseille, qui a fait un mort dans la nuit de samedi à dimanche, illustrait "l'effondrement de l'autorité de l'Etat". "Ce qui s'est passé vendredi avec l'arrivée en fanfare de Jean-Marc Ayrault ne laisse personne dupe, ni à Marseille ni dans le reste de la France", a poursuivi M. Copé.
Le Premier ministre a annoncé plus de 3 milliards d'euros d'investissements dans les transports et les infrastructures, notamment pour désenclaver les quartiers nord, où l'homme a été tué par balles. Selon M. Copé, "ce gouvernement est en train d'essayer d'acheter à coups de milliards une élection municipale qui heureusement se fera sur des termes autrement plus objectifs".
Marseille, dirigée par l'UMP Jean-Claude Gaudin, est un enjeu majeur pour les socialistes. La situation est celle "d'une France où il n'y a plus d'autorité, c'est cela aujourd'hui qui commande une politique totalement différente", a-t-il ajouté.