L'INFO. Le premier parti de France n'est pas le FN, mais l'UMP, et c'est un soulagement au parti socialiste. C'est ce qu'a confirmé l'une de ses porte-parole, Juliette Meadel, lundi matin sur Europe 1. "La gauche a résisté. C'est loin d'être un score satisfaisant, mais le PS et ses alliés sont en seconde position, ce qui est moins la bérézina qu'annoncé. L'enseignement du scrutin, c'est que les Français s'impatientent."
"Ca commence à aller mieux". Si la gauche tente de faire passer ce premier tour pour une semi-réussite, il n'en reste pas moins qu'elle est déjà éliminée dans plus de 500 cantons. "Le fait que les Français se soient déplacés, c'est le signe qu'ils ont encore l'espoir que les choses vont s'améliorer. Je sais que c'est difficile à entendre car ils ne perçoivent pas bien les effets de notre politique, mais ça commence à aller mieux."
"Le 'ni-ni", pour moi, c'est une lâcheté coupable". Interrogée sur la stratégie de Manuel Valls, qui a lutté toute la campagne contre le FN, Juliette Meadel a estimé que "ce résultat est une catastrophe du point de vue de l'enracinement du FN. C'est une donnée : le Front national s'enracine. Dans quelle mesure l'UMP sera-t-il capable de faire barrage à un parti qui repose sur le tri entre les bons et les mauvais Français. Le 'ni-ni", pour moi, c'est une lâcheté coupable, on ne se mouille pas, on ne prends pas parti, et on permet au FN d'avoir des responsabilités locales.
"Nicolas Sarkozy me casse le moral quand il ne dit pas stop au Front National" @juliettemeadel#E1matin— Europe 1 (@Europe1) 23 Mars 2015
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