Il était l'une de ses grandes inspirations en politique. Le dirigeant du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, très ému, est revenu lors d'une conférence de presse mercredi sur la mort d'Hugo Chavez qu'il a déjà rencontré au Venezuela.
"Ce qu'est Chavez ne meurt jamais. C'est l'idéal inépuisable de l'espérance humaniste de la révolution. Tous les peuples de l'Amérique latine ressentent la douleur de cette perte", a affirmé Jean-Luc Mélenchon. "Et j'ai honte pour nous tous en Europe du niveau lamentable des commentaires que j'ai vu. Oui j'ai honte ! Comment pouvez vous être aussi infâme, aussi bas ? Comment pouvez-vous être devenu à ce point insensible à ce que représente le progressisme latino-américain ? Pour avoir pour commentaires des insultes comme celle que vous faisiez pleuvoir au moment des campagnes électorales. Les campagnes électorales avec Chavez, c'est fini, il est mort ! Ses cendres sont chaudes, sont brûlantes", a lancé le leader de la gauche radicale françaises.
"Nous avons à cœur de continuer ce combat. Nous avons la haine intacte contre les puissants et les puissances qui, même à l'heure de la mort, sont incapables du respect qu'ils manifestent pour tant d'autres qui le méritent moins", a-t-il déploré.
A L'Usine, l'ex-siège de campagne de #Mélenchon, les drapeaux vénézuéliens sont en berne twitter.com/raphaellebd/st…— R_Besse_Desmoulieres (@raphaellebd) 6 mars 2013