"Chaque fois que le Front de gauche monte dans les sondages, monsieur Hollande se gauchit et du coup monsieur Sarkozy devient lui-même un peu plus attentif à la question de l'excessive richesse dans notre pays", s'est félicité Jean-Luc Mélenchon lundi matin sur Europe 1. En forme dans les sondages, le candidat du Front de gauche a expliqué : "lorsque par exemple on dit qu'on va taxer les plus riches (allusion à la tranche supplémentaire de 75% proposée par François Hollande, NLDR), c'est toute la France qui en bénéficie parce que même le président Sarkozy est obligé d'inventer en cours de route l'annonce d'un impôt minimum pour les très grandes entreprises du CAC 40".
Par ailleurs, alors que le candidat socialiste a prévenu que qu'il ne négocierait avec personne au soir du premier tour, Jean-Luc Mélenchon a réagi : "François Hollande dit 'il n'y a rien à négocier. 'Si on vote pour moi, c'est capitulation sans condition de tous les autres'. Il y avait une alternative, qui était de négocier avec eux (le PS) avant. Voyez dans quel état sont les Verts et le MRC pour avoir négocier avec le Parti socialiste", a lancé le député européen. "François Hollande a fermé toutes les portes. Il ne me reste donc plus qu'une possibilité, lui passer devant", a-t-il conclu.